Un peu de lecture pour partir en vacances: « Mille six cents ventres » de Luc Lang
Pour ces prochaine semaines, périodes de chassés-croisés sur les routes des vacances… je vais vous faire partager mon appétit pour la lecture et vous proposer quelques livres à déguster sur la plage, à la montagne, dans l’avion, en train ou en voiture…
Mais loin de moi l’idée de me prendre pour un critique littéraire!
J’ai juste l’intention de vous proposer quelques romans faciles à lire dont les héros sont cuisiniers ou dont l’histoire se rapporte à notre passion, la cuisine.
Le tout à dévorer à l’ombre pendant les vacances!
Pour ce premier essai, un livre que j’ai lu pour la première fois il y a une dizaine d’années qui a remporté le Prix Goncourt des Lycéens 1998:
« Mille six cents ventres » le quatrième Roman de Luc Lang, il nous conte l’histoire d’un chef cuisinier qui officie dans une prison britannique en pleine mutinerie.
L’Histoire en quelques lignes…
Henry Blain a une soixantaine d’années, il est chef cuisinier dans la prison de Strangeways à Manchester.
De par cette position, il détient le pouvoir sur les ventres des 1600 détenus… mais lisez plutôt:

Parlant non?
À part ça, il vit dans une petite maison qui bénéficie d’une vue imprenable sur la vieille prison.
Opportuniste Henry profite de la mutinerie qui y sévit pour louer son jardin et ses fenêtres aux journalistes curieux d’apercevoir les insurgés.
Et bientôt les médias s’emparant de l’affaire, c’est toute la rue qui se transforme en un véritable champ de foire attirant les chaînes de télévisions, badauds et marchands en tous genres.
Lorsque les compétences de notre cuisinier sont remises en cause par les émeutiers, on commence à découvrir le côté sombre de notre (anti)héros.
En fait sa vie se résume à son jardin, à Shakespeare et à un amour pour les femmes fait d’érotisme délirant, cocasse et trompeur…
Il s’applique avec persévérance à pourrir la vie de ses semblables par tous les moyens dont il dispose, principalement la nourriture.
On découvre en fait un cuisinier raté, égoïste et sans envergure dont la perversité est à couper le souffle.
En conclusion…
On va donc de surprises en surprises grâce aux révélations croustillantes sur son passé. Et d’une façon détournée on aborde le rôle des médias dans notre société et les conditions de vie en prison comme la surpopulation.
Le tout dans une atmosphère sordide égayée par une bonne dose d’humour et d’ironie. En tout cas j‘ai trouvé le résultat plutôt agréable à lire…Vous m’en direz des nouvelles…
Bonne lecture et bon appétit!
Cet empaffé de Blain s’en sort sans trop de casse sommeil Ethylique aidant!!!! Grrrr mais il m’a bien fait rire ce petit vieux tout salaud qu’il soit🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
J’aimeJ’aime
On reconnaît là les lecteurs!
J’aimeJ’aime